J’utilise le mot “femme” pour désigner les personnes nées avec les caractéristiques anatomiques et physiologiques d’un corps féminin, et afin de discuter des aspects culturels, sociaux, physiologiques associés au fait d’être né de sexe féminin, ou d’être perçu comme tel.
Même s’il est vrai que les femmes cisgenres représentent la majorité des personnes menstruées, mon approche tient à souligner que (1) toutes les personnes qui présentent ces caractéristiques ne se considèrent pas comme des femmes, (2) toutes les femmes n’ont pas forcément des menstruations, (3) les menstruations ne concernent pas uniquement les femmes.
Par “femmes cisgenres”, j’entends les personnes qui sont nées dans des corps qui ont fait que les adultes autour d’elles ont déclaré que ce sont des filles, puis qui ont été élevées comme des filles et qui se sentent aujourd’hui à l’aise dans le rôle social et l’identité psychologique de “femme”.
Aussi, dans une démarche d’inclusivité et de représentativité, il pourra m’arriver d’employer l’expression « toute personne menstruée » afin de me référer aux femmes cisgenres, aux personnes non binaires et aux hommes transgenres.
Par ailleurs, l’emploi du terme « coparent » se veut intentionnellement neutre et inclusif. S’il m’arrive d’employer le pronom personnel « il » par endroit, c’est uniquement en référence à l’accord « un coparent » et non à une quelconque supposition du genre du partenaire accompagnant.
Enfin, mon point de vue est celui d’une femme occidentale, blanche, cisgenre, qui fait de son mieux pour élargir le dialogue sur la justice reproductive, l’identité de genre, la sexualité, la fertilité, et les menstruations. Je ne prétends pas tout savoir sur les expériences des personnes transgenres / non-binaires / racisées / en situation de vulnérabilité et de précarité, mais je m’intéresse à leur réalité.s dans une perspective d’inclusion, de compréhension mutuelle, et de solidarité.
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